16 décembre 2008

BERLIN MY DEAR


Chacha @ Charlottenburg


Julie & one of the last wall's piece


Quentin Tarantino's shooting: Inglorious Bastard
We actually have some drinks on the shooting, celebrating
the end of three day of shooting in the Eistein restaurant.
We didn't speak with Quentin but the crew was really really nice.


The Wall


Top of the Victory Column


Charlie Checkpoint or Checkopint Charlie I never remember


Some View

Dust on the front of The Island Museum, at the front
door we can actually read: Every art has been comtemporary.


the Anish Kapoor experience @ the Dutch Guggenheim





Instalation Marcel Duchamp


Instalation Andy Warhol: Celebrities

Mao by Warhol..

Chacha indastreet

20 novembre 2008

MOT D'HUMEUR & CRITIQUES CINE

Et soudain je fus pris d’une diarrhée verbale, comme aimait le nommer notre professeur de français, de feu ma classe de première, lorsqu’elle rendait nos copies. J’ai toujours été jaloux de mes camarades qui pondaient leur devoir sur quatre copies doubles, ce que j’étais bien incapable de faire, mon imagination devait être bridé, du moins je pensais que délivrer le simple nécessaire sans broder et sans fioriture était amplement suffisant. Je ne voulais pas rentrer dans le jeu qui consistait à donner de la matière aux professeurs correspondants aux niveaux de la classe où l’on est. En deux mots, plus on s’approche du bac plus chaque devoir rendu doit ressembler à un roman. Mais d’une phrase, elle balaya cette prétention d’élèves conventionnelles « Qu’est ce que c’est que cette diarrhée verbale ?? » dit-elle avec des yeux ronds, ses mains sur le tas de copies, elle nous regardait toujours avec un air dégoûté. La stupéfaction fut totale et se transforma rapidement en un furieux éclat de rire dans la classe.

Aujourd’hui, j’ai envie de parler de tout et de rien de revenir à l’essence de ce blog (mon fameux sous-titre movies reviews !!): partager des textes, de m’étaler, de m’étirer de passer du coq à l’âne, bref de laisser aller ma plume a cette fameuse d…

Premièrement de parler un peu de cinéma, il y a tellement de gens qui donnent leur avis pourquoi en donner un autre, disons que le terrain critique est un échange et que chacun y apporte sa pierre, détenir la vérité est bien trop ennuyeux. L’opinion n’est intéressante que si elle à un adversaire.


Cela dit venons en au vif du sujet, un petit retour sur les derniers films que j’ai vu :

Tonnerres sous les Tropiques, honnêtement j’attendais beaucoup de ce film. La bande annonce me faisait hurler de rire, on sait que Ben Stiller peut être très fort (Dodgeball, Zoolander), ce film à littéralement disparu des écrans on peut le voir seulement dans deux salles à Paris, quelques semaines après sa sortie, c’est assez étonnant pour un blockbuster, j’y suis allé et je me suis endormi, le montage épileptique et le survoltage permanent des acteurs ont eu raison de moi. Je n’en dirais donc pas plus sur cette satire des films de guerre hollywoodien: trop sucré pour moi.



L’Echange, on en reparlera mais la pureté de la vison et de la critique est un vrai problème, avec le dernier Clint Eastwood même les plus maniaques des critiques n’ont pu se défaire de l’étiquette (encore une fois) que porte ce film. Un film d’Eastwood a une aura si forte qu’elle balaye tout sur son passage, à presque 80 ans il est en pleine possession de ses moyens de cinéastes, il délivre ses films à un rythme Woody Allenien, il ne restait plus qu’à admirer le chef d’œuvre en rentrant dans la salle et c’est ce qui me gênait terriblement. Le film contient suffisamment de sujets (le film de fait divers, le film de procès, le film policier, le film historique, le film social) et son histoire est si passionnante qu’elle vous tiendra éveiller pour sur. Mais ils ont raison au masque et la plume, le mélodrame annoncé laisse froid on ne pleure pas une seule seconde, Christine le personnage joué par Angélina Jolie est un control-freak elle se réserve trop souvent de toute émotion.


Home, un film super, rafraichissant malgré son ambiance oppressante et claustrophobique, on y suit les déboires d’une famille qui affronte l’ouverture d’un tronçon d’autoroute qui passe dans leur jardin. Isabelle Huppert est magnifiquement entêté. Ursula Meier dont c’est le premier film signe un coup de maître, annoncé comme le meilleur film d’auteur du moment l’étiquette faisait très peur. Sous des apparences minimalistes (de lieu, d’intrigue) Home contient une certaine densité porté par se acteurs et le drame qui se joue. A voir absolument

The Duchess est une œuvre fort classique mais fort divertissante. J’ai été un peu déçu par la condescendance des mes collègues à radio campus dont l’intérêt n’a pas été du tout éveillé par le sujet pour avoir envie de le voir. L’équation Keira Knightley, robes à froufrous, mariage forcé ne serait réservé qu'à un publique de midinette voir: queer, la duchesse étant une modasse… The Duchess est un cousin de Marie-Antoinette de Sofia Coppola, tout le package « hype » en moins, réalisateur inconnu, actrice abonnée aux robes historiques. Le projet est trop proche aussi de Deux sœurs pour un roi où déjà une mère intriguait (Kristin-Scott Thomas, ici Charlotte Rampling toutes deux anglaises vivant à Paris) pour marier ses filles, thème récurent à l’époque. Il serait dommage de bouder votre plaisir, il s'agit d'un très bon drame psychologique.


Quantum of Solace, Le nouveau James Bond n’est pas aussi bon que le précédent. Intrigue incompréhensible, il comporte néanmoins toutes les bonnes scènes d’action nécessaire à un Bond. Olga Kuryenko parrainé par Terracota nous refait un remake de Denise Richards (ingénieur nucléaire) ici baragouinant des propos de géologues… les personnages meurent à gogo (effet 24h chrono) et il n’y aucun gadget dans ce Bond 22. On se réjouira des apparitions orgasmique de Daniel Craig :0




Gommora, Quel ennui depuis que la série Les Sopranos est terminé; c’est donc avec plaisir qu’on retrouve les milieux mafieux dans ce film brillant, extrêmement réaliste. Une pluri-narration pas si complexe que ça (de nombreux spectateurs disent qu’il n’y a pas d’histoire dans Gommora) extrêmement efficace nous amène dans les entrailles de Naples. Le génie consiste contrairement aux sopranos à ne pas suivre les pontes au cœur du système mais les conséquences de son existence en périphérie. La Comorra est invisible mais elle partout et tous les personnages que l’on suit y sont mêlés. La violence y est extrême, le cynisme présent, la mort trébuchante. Gomorra est un chef d’oeuvre.


Vicky Christina Barcelona. Le nouveau Woody Allen est superbe. A Barcelone, deux américaines vivront un voyage initiatique et érotique sur base de triangle amoureux voir quadruple avec un peintre latin joué par Javier Bardem. Une petite fable très plaisante et très divertissante qui sous ses apparences de faire vivre à ses héroïnes à la recherche d’un mode de vie éloigné de la bourgeoisie américaine, une expérience borderline à la limite de la morale (lesbianisme, adultère, triolisme..) reviendront finalement à leurs moutons. Quel Dommage! Woody Allen serait-il devenu un vieux moraliste?





W Ennuyeux… ce n’est pas le pamphlet qu’on attendait. La narration alambiqué laisse de marbre…peut être faut-il être américain….


Mesrine, Part 1. Mesrine est un bon film français à l’américaine, découpage quasi épileptique, image parfaite, pour une fois on n’a pas lésiné sur les moyens, l’ensemble n’est pas cheap. La musique est signée Marco Beltrami c’est énorme. Et l’histoire file, file plus pressé qu’elle ne devrait l’être, 5 min en Algérie, 5 min sur les parents, 5 min sur la pseudo réinsertion, 5 min sur la pseudo jeunesse normale (vacance en Espagne…). Le problème du biopic c’est qu’il aligne causes et conséquences dans un long enchaînement épuisant. La moitié du film s’échine à nous retracer la genèse de Mesrine: il a découvert la violence en Algérie, il n’a pas pu se réinsérer, Richet s’efforce de nuancer son parcours : il voulait se réinsérer, mais ses amis gangsters lui tendaient les bras : je baille au corneilles, sans parler de Gégé (Depardiou) qui joue du Gégé. Il aime sa femme (ses femmes) il ne cessera de s’entêter pour elles, l’amour justifie tous les abus (vengeance pour son amante défiguré; attachement plus tard à Cécile de France). Mesrine est simplement une brute sanguinaire qui a pris goût à la violence. Le film s’améliore nettement dans sa deuxième partie, lorsqu’il rencontre Jeanne (Cécile de France) font des braquages et doivent fuir au Canada. Enfin une ligne conductrice se dessine et oui certaines scènes d’anthologies vous attendent. Le film me laisse même sur ma faim lorsque s’affiche: fin de la première partie.

18 novembre 2008

GIL JOGING

Tourné en quelques heures entre deux journées de travail sur le tournage des Invincibles, voici le clip de Gil Joging qui en outre d'être régisseur sur le tournage est en fait chanteur.

Après avoir impressionner l'équipe lors d'une soirée à capella avec son compagnon Yves Survet à l'accordéon, la production a accepté de lui offrir les services de l'équipe pour lui faire un clip digne de ce nom!

Vous pouvez m'apercevoir à la fin du clip avec une perruque ridicule...

STRASBOURG (LA SUITE)