22 novembre 2009

CINEMA: UP & DOWN




Petit bilan des films vus en ce mercredi 25 novembre où il y a foison de films à voir au cinéma, le nouveau Michael Moore (Capitalism: A love Story), le nouveau Bruno Dumont (Hadewich), le nouveau Marco Bellochio (Vincere) sur l'histoire cachée de la première femme de Mussolinni et Une Affaire d'Etat d'Eric Valette réalisateur aux Guignols de l'Info dont j'attendais avec impatience son prochain film français depuis Maléfique.

Petit retour sur 3 films Kinatay, Rapt et In the Loop, en commençant par le coup de gueule:

Rapt de Lucas Belvaux, encensé par les presse à l'unanimité, j'étais extrêmement enthousiaste de découvrir le film et de le soutenir à mon tour de pouvoir dire : enfin un bon thriller français enfin des bons acteurs mais ce n'est pas le cas RAPT fini par ennuyé, sa linéarité narrative épuise: petit 1 présentation, petit 2 enlèvement, petit 3 la rançon etc... jusqu'à petit x le retour, petit y: conséquence sur la vie de famille... On m'avait annoncé un thriller engagé grinçant c'est un téléfilm d'auteur avec des dialogues trop bavards et récités par les comédiens. On est un peu gêné par le jeu d'Anne Consigny et des ses enfants sans parler d'Yvan Attal mutique et hirsute prisonnier, la belle mère s'en sort mieux, Descas cabotine. Sur le discours engagé annoncé comme très subtil et en filigrane il se résume à ça: les patrons sont des porcs, les politiques des veaux, la police irresponsable, la haute bourgeoisie froide et sans émotion. Ce qui à intéressé Lucas Belvaux outre une intrigue policière en plusieurs actes: c'est l'enfer vécu par cet homme détestable pendant son enlèvement et à son retour avec sa famille. Très raté aussi Belvaux esquisse en quelques minutes par ci par là le relation prisonnier et bourreaux par de scènes affligeantes de dialogues entre les deux entités. Dommage mais cette histoire vraie reste cela dit captivante.

Kinatay, prix de le mise en scène à Cannes raconte l'histoire d'un étudiant qui par manque d'argent traficote un peu, un soir avec un collègue de frappe ils doivent accompagner le grand boss: le cauchemar commence. Dans un van qui sillonne la ville les hommes vont chercher une prostituée, la tuer et la couper en morceau. Tout cela sous l'œil impuissant de l'étudiant là pour aider à surveiller, acheter à manger puis finalement nettoyer. Tétanisé par la terreur Mendoza nous fait vivre l'histoire de l'étudiant entièrement par son point de vue: une vraie Nuit en Enfer, un exercice de style mais un coup de force.


In The Loop, reconstitue les déboires de la communication anglaise qui ont précédé le lancement de l'offensive américaine et anglaise en Irak. Le film est chef d'œuvre (vraiment féroce celui là): sur le monde politique, sur le monde de la communication. Les acteurs sont extraordinaires, le scénario jubilatoire, l'humour frénétique des dialogues à se pisser dessus (excuse my french). C'est un des films les plus plaisants de cette fin d'année, on en ressort vraiment moins con.

CHERIES CHERIS - SUITE & FIN


An Englishman in New-York



Suite et fin du festival Chéries-Chéris avec deux bons films Ander et An Englishman in New-York.

Ander
raconte l'histoire d'un paysan au pays basque espagnol qui au contact de son aide de ferme péruvien devra se confronter à sa sexualité. Coincé dans sa vie de vieux garçon entre sa vieille mère, sa sœur et ses amis à la virilité exacerbée, le chemin vers l'acceptation de ses attirances sera long mais sera. Un drame agréable et subtil.

An Englishman in New-York, raconte les dernières années de la vie de Quentin Crisp, une icône homosexuel qui traversa tout le XX° siècle en se travestissant dans sa vie quotidienne dès les années 30. D'une classe et d'une éloquence Quentin Crisp débarque à New-York à la fin des années 70 pour y faire quelques shows avant de s'y installer, il deviendra une figure marquante de la communauté LGBT aux propos très écoutés et très influents. Au début des années 80 suite à des propos décalés sur le SIDA il retombe dans l'oubli. 35 ans après avoir déjà incarné le personnage, John Hurt brillantissime incarne donc pour la deuxième fois ce personnage complexe qui fut un icône de courage dans la première partie du XX°siècle.

Très déçu par le documentaire Mondo Homo aux qualités techniques exécrables ainsi que par Were the World Mine, une comédie américaine très niaise, Straight, un moyen métrage allemand s'en sort plutôt pas mal, le festival se termine en demi teinte.

EXPO: LA GRANDE PARADE DE FELLINI



La Grande Parade de Fellini au Jeu de Paume regroupe des documents sur le cinéaste par thèmes: le music-hall, les rêves, le rock'n'roll, les femmes... etc. Une manière non rébarbative de découvrir son œuvre avec des extraits de ses films, des photographies, des dessins originaux de Fellini, et des documents d'époques qui permettent d'appréhender les sources d'inspirations du cinéaste. Cerise sur le gâteau on apprend que le psy de Féllini lui avait demandé de retranscrire ses rêves sur papiers: de multiples planches du livre des rêves sont présentées ainsi que le livre original. Inédit



20 novembre 2009

CHERIES CHERIS




La 15 ième édition du festival de films gay et lesbien, trans et +++ désormais rebaptisé Chéries-Chéris est en cours au forum des images depuis lundi et ce jusqu'à dimanche. L'occasion d'y voir des films en avant première et des documentaires passionnants.

Gros bémol: l'organisation laisse toujours autant à désirer: les séances d'ouverture et de fermeture sont des événements demi privé quasi inaccessible: le film de Lou Yee Nuit d'Ivresse Printanière a été annulé et I Love you Phillippe Moris est déjà complet pour dimanche: soit deux raisons en moins d'aller au festival. Lé séance French Touch de court métrage français était comme il y a deux ans exaspérante d'ennui.



Heureusement j'ai pu voir Mourir comme un homme le dernier opus de Joao Pedro Rodriguez dont j'avais adoré O Fantasma et Odete. Un film d'une infinie tristesse à l'image de son personnage Tonia une transsexuel portugaise vedette d'un spectacle de travestis qui ne peut se décider à franchir la dernière étape du changement de sexe à cause de ses convictions religieuses. On la suit dans sa vie quotidienne où on croise son petit ami toxico, son fils déserteur, et un portrait hilarant d'un couple de travesti qui vit reclus dans la montagne. Entre chronique du quotidien, comédie, tragédie et des virées fantastiques, le film dresse le portrait magnifique d'un homme et des ses contradictions.




Enfin Gay Sex in the 70°s est un documentaire de 2005 sur la sexualité à New-York de 1969 à 1982: les années d'insouciances. Des images inédites de ses années là, tous les lieux de rencontres sont évoqués et des témoignages à foison nous font revivre ses années là entre hilarité et frissons.

18 novembre 2009

L'ENFER DE H.G. CLOUZOT

L'Enfer d' Henry Georges Clouzot est un documentaire de Serge Bromberg sur le tournage inachevé de l'avant dernier film de Clouzot dont jamais personne n'avait vu les images et qui avait finit par devenir un mythe!
Grâce à Serge Bromberg qui à su convaincre Ines Clouzot la veuve du cinéaste de fouiller dans ses archives, on découvre désormais une histoire de ce projet aux travers des images retrouvées: les essayages costumes, les essais lumières, les premières scènes tournées.

On est fasciné par la direction artistique du projet dont une bonne partie est complètement expérimentale: des kilomètres d'essais avec Romy Schneider éclairées de toute les couleurs et de toutes les manières imaginables. Le résultat ce sont des images psychédéliques de Romy d'une beauté époustouflante. Bromberg nous fait comprendre petit à petit pourquoi ce tournage fut un naufrage artistique.

Passionnant et fascinant

15 novembre 2009

A BERLIN NIGHT IN PARIS


















Dans une ancienne station de la petit ceinture, trois DJs de Berlin mixent au milieu d'une déco d'anniversaire. Mot de passe pour rejoindre la gare squattée: Le mur est tombé. Merci aux Apéroristes pour cette ambiance inédite à Paris.

POST 100: 24 Y.O BD'S PARTY






13 novembre 2009

BLOW UP

One less important movie to see as a filmbuff. Master piece of manipulation, Blow up by Antiononi is not the best movie ever to see the 60's swinging London . De Palma's remakes Blow Out is much more entertraining.

PS: So funny to not recognize Jane Birkin as she is so young!

BERLIN NOVEMBER 2009