2 février 2010

CINEMA BEST OF JANVIER

Après une overdose de cinéma sur la fin 2009, il me fallait faire une petite pause. Et à vous qui n'êtes pas pressé d'aller au cinéma en province ou dans les petits cinéma de Paris, il n'est jamais trop tard pour aller voir: TSAR, LA DAME DE TRÈFLE, INVICTUS, ou bien GAINSBOURG. Et surtout il ne fallait pas perdre son temps avec LE REFUGE, ou CHANEL & STRAVINSKY par exemple.

Donc parmi les bons : TSAR, un film étourdissant sur le combat entre le tsar Ivan dit le Terrible, tyran sanguinaire et le métropolite: le chef de l'église. Ivan devenant fou, le métropolite s'est retiré à la campagne; le tsar qui ne peut agir sans l'assentiment de dieu donc du métropolite fait venir à Moscou un ami d'enfance pour qu'il devienne le nouveau métropolite. Prise au piège, le nouveau métropolite essaiera de résister au tyran et de ne pas donner l'aval de l'église auses actions. Le film raconte ce long bras de fer qui finiera en tragédie. Une histoire fondatrice de la Russie qui donne à voir ce qu'était le pays au XVI° siècle dans toute sa splendeur et la folie d'Ivan. Les costumes sont sublimes, les deux interprètes magistrales. Un film qui résonne fort en Russie où les tyrans ont jalonnés l'Histoire.


Ensuite La Dame de trèfle, le quatrième film du bien aimé Jérôme Bonnel qui à le cul entre quatre chaises: le film de fait divers, le film de famille, le film de province, et le thriller (ce aui n'a rien pour me déplaire) Une mise en scène naturaliste brillante, des moments de grâce chez les personnages, et quelques moments de suspens insoutenables où l'on reste suspendu à la seconde mais le film reste un exercice de style assez vain. C'était néanmoins un des films les plus intéressants du mois.



INVICTUS, le dernier Eastwood reste un moment très agréable, même si la critique s'est abattu sur lui pour en souligner tous les clichés comme si l'on découvrait que Clint n'était pas le roi des clichés notamment dans L'Echange et Gran Torino, truffés eux aussi de moments grand guignols. Mais justement le talent du maître est aussi là à nous faire digérer tous ses clichés comme une lettre à la poste et à les transcender. Oui ok moi aussi j'ai rigoler quand sur le plan de l'hélicoptère les paroles de la musique sont "it's not just a game" ou les surimpressions de Mandela prisonnier lors de la visite de la prison, ou les ralentis de 3 minutes pendant le dernier match. Il n'empêche, l'histoire et les événements réels auxquels tous cela renvoient restent plus fort. Je reste un fan inconditionnel, peut importe petit eastwood ou grand.


Gainsbourg, Vie héroïque, un biopic originale entre onirisme et vérité historique où l'on peut voir un vraie défile de star de l'époque: Frehel, Bardot, France Gall, Bambou, Juliette Gréco, Jane Birkin, les frères Jacques, Brassens, Boris Vian. Un film audacieux par le dessinateur de BD Joan Sfar.



Et les mauvais Le Refuge et Coco & Igor

J'ai détesté Le Refuge pour l'ennui mortel qui s'en dégage, pour la scène d'ouverture exaspérante : le couple junky qui se drogue, la dénonciation ridicule d'une méchante bourgeoisie, l'ellipse qui nous emmène dans cette maison au bord de la mer, la fin du film... Ozon part tourner sans scénario et ça se voit, les scènes s'accumulent comme un cheveu sur la soupe, pauvre Marie Rivière sur la plage, le jardinier finalement homo (quelle surprise), le dragueur de femme enceinte, son acteur-chanteur (magnifique) qui finit par devenir l' équivalent d'Alex Beaupain chez Honoré. La vraie grossesse d'Isabelle Carré n'apporte rien. Et le pire: le héros homo qui couche avec l'héroïne parce que quand même ils sont trop beau tout les deux. Bref le vide intersidéral.
Pour Coco & Igor, c'est chiant à mourir aussi, ils se rencontrent, ils couchent ensemble et c'est tout. Le sujet n'est même pas là, le vrai sujet c'est Stravinsky dont le film s'ouvre sur 20 minutes du Sacre du Printemps, le vrai sujet c'est la création, le mécénat, la modernité, leur histoire de cul est inintéressante au possible, on reste enfermé dans cette maison en se demandant si sa femme est au courant, s'il elle est humiliée un peu, ou beaucoup!! Mouglalis transforme Chanel en grue, c'est dommage pour la marque qui aimerait faire de Mouglalis la seule Chanel officielle mais Audrey Tautou la dépasse largement.

CLUB ENCHANTE: GALA DU SIDACTION


Marc Zaffuto et Emmanual D'Orazio, organisateurs de la Club Sandwich sur la scène en Geishas.

6 jeunes hommes pour un show érotico S.M chorégraphié par Blanca Li




Martin et Xavier



Susan Tabak

Odile Gilbert William Carmimolla

Ricardo Tisci designer for Givenchy

Maïwen le Besco