18 octobre 2009

BOYS DON'T CRY



J'ai enfin vu Boys Don't Cry avec Hilary Swank, un film sorti en 1999 relatant l'histoire vraie de Teena Brandon une jeune fille de 20ans qui se fait passer pour un jeune homme auprès de tous pour séduire des jeunes filles et être bien dans sa peau. Hilary Swank est bluffante, elle a bien mérité son premier oscar! Déjà un classique sur la tolérance et la question de genre!

12 octobre 2009

FUNNY PEOPLE



Adulé d'un côté (Les Inrocks, Les Cahiers... ) détesté de l'autre (Le Masque et la Plume) suis je forcer de prendre position? Funny People est le troisième film de celui qui règne sur la comédie US depuis 3 ans avec des héros "geek" (moche, gros, boutonneux, obsédé par l'informatique pour faire vite): Judd Apatow responsable du 40 ans toujours puceau et En Cloque mode d'emploi. Son mojo: faire de "loosers" les héros de ses films. Ici Apatow fait son 8&1/2 film global de la maturité sur le milieu des comiques à Los Angeles en faisant se croiser deux personnages: le jeune comique de stand up (Seth Rogen) et la superstar de cinéma confirmé (Adam Sandler) ainsi qu'un galerie de personnages secondaires. Une rencontre possible car le superstar George Simons est atteint d'une leucémie. Un film oscillant donc entre la gravité et le comique avec plus ou moins de brio avant de finir dans un dernier tiers dans du potache seulement, on aimera ou pas cette dernière partie, le film est néanmoins truffé de scènes hilarantes et touchantes.

11 octobre 2009

MIMI & MAD MEN





Mad Men est ma dernière série Tv préférée parmi la jungle de nouveauté qui existe aux États Unis. Dans les années 60 sur Madison Avenue à New-York dans l'agence de publicité Sterling & Cooper les hommes sont des golden boys, les femmes des secrétaires ou des femmes aux foyers. J'aime cette série déjà juste pour son titre brillant: un jeu de mots sur Madison Avenue/ad men/mad men appellation historiquement exacte. J'aime cette série parce que la reconstitution des 60°s est luxuriante: le milieu wasp haute société/Manhattan permet un festival de mode de l'époque surréaliste. Don Draper est le créatif numéro un de la boîte, au passé trouble. Il est marié à Betty ancienne mannequin relayé désormais au rang de femme au foyer. On suivra aussi Peggy Olsen secrétaire qui deviendra créatif et Joan la chef de bureau aux pouvoirs de séduction sans limite. Les femmes sont elles soumises? Les hommes sont ils misogynes? Les femmes sont elles naïves? Les hommes sont ils des ordures? Mad Men reprend les problématiques amorcées par Far From Heaven de Todd Haynes, la saleté derrière l'american way of life et les images d'Epinal des 60°s.
Parmi les problématiques énoncées plus haut le génie de la série va être de démontrer sur la durée que la réponse à toutes ces questions est à la fois oui et non. La complexité des rapports homme/ femmes dans les 60°s est décrit avec nuance. Sous nos yeux s'amorce l'émancipation des femmes. Mad Men n'oublie aucune problématique de l'époque: l'homophobie, le racisme et fait référence souvent à des faits historiques: la mort de Marylin Monroe, la baie des cochons, le premier pas de l'homme sur la lune, la première photocopieuse... etc.

Comme Les Sopranos fait par les mêmes créateurs Mad Men est un partage entre vie professionnelle et vie privée à un rythme qui pourra sembler lent à certains. Mais Mad Men c'est aussi et surtout des campagnes de publicités passionnantes dont on ne loupe rien de la création.

7 FILMS DE LA RENTREE






THE SEPTEMBER ISSUE: Un documentaire pour comprendre comment fonctionne le monde de la mode à travers la fabrication du numéro de septembre du vogue américain. On suit Anna Wintour la célèbre rédactrice en chef du magazine pendant 8 mois.


HOTEL WOODSTOCK: Le dernier Ang Lee jugé très moyen par l'ensemble de la critique m'a pourtant emballée: son énergie et sa légèreté m'ont complètement émue. Une manière de découvrir Woodstock côté coulisse au travers du jeune héros qui éclot de lui même grâce à l'événement.


TU N'AIMERAS POINT (EYES WIDE OPEN): Un beau film sur l'homosexualité dans le milieu juif orthodoxe. La passion d'un boucher pour un jeune voyageur qu'il héberge. Toute la complexité du problème dans CE microcosme socio-religieux et culturel est visible à l'écran. A savoir l'homosexualité n'existe pas et n'a pas de mot pour être nommé...


UN PROPHÈTE: Le favori à la palme d'or est un grand film, du moins c'est la résultante du nivellement par le bas de la production française. On suit le trajet d'une petite frappe pendant ses six ans en prison. Une trajectoire terrifiante où le quasi innocent détenu va devenir un grand bandit entre les clans corses et arabes. Un portrait terrifiant de la vie en prison qui semble plus de la provocation politique qu'une réalité précise tant le parcours du jeune homme (une histoire passionnante) est extra"ordinaire". Image parfaite, direction d'acteur parfaite et touche de poésie ça et là par l'incursion du fantastique; Jacques Audiard est définitivement mis en orbite comme meilleur cinéaste français. Brillant.


DISTRICT 9: Très bon film de SF. Le postulat de base qu'un vaisseau alien stationne au dessus de Johannesbourg depuis 20ans et que les aliens survivants sont des clochards qui cohabitent avec le population locale africaine dans des camps de réfugiés est déjà excellent. présenté comme un "documentaire" on retrouve les émotions de Cloverfield par le même traitement réaliste.


FISH TANK: Un des bon crus de Cannes 2009 à mon goût assurément. L'histoire d'une ado mal dans sa peau dans une banlieue en Angleterre qui tombe amoureuse du nouveau copain de sa mère. Oubliez toute de suite votre peur de voir un sous Ken Loach si le fond est le même le propos est tout autre. Ici Andréa Arnold s'intéresse aux déambulations et aux tourments d'une adolescente. Un drame plein de vie et sûrement pas consensuel, doucement mais sûrement le drame pointe son nez. Une véritable leçon de narration qui vous prendrera à la gorge dans un carde 1.33 sublime.


NON MA FILLE TU N'IRA PAS DANSER: Coupe de gueule de la saison, le dernier film de Honoré est insupportable. Un brouhaha sonore confus, une direction d'acteur distancière, un pseudo début, une scène de danse bretonne de 20 minutes et une fin qui n'en finit pas. L'ennui mortel des les premières scènes: des dialogues littéraires insupportables, un Julien Honoré cabotin parachuté par son frère, un caméo inutile de Louis Garrel. Marina Foïs agaçante, Jean Marc Barr ridicule. J'adore Chiara Mastroiani mais son personnage est à baffer. Et pourtant j'ai pu constater que le film résone comme un témoignage documentaire sur le chaos de la vie des jeunes chez les quinquas et le sexa que sont les amis de mes parents.

MOVIES SUMMER 2009

Là-haut le 10ième film des studio Pixar est sur la lignée des autres films du studio: un conte moral à la technique irréprochable: trop gentil, pas assez fou peut être, le message de tolérance pour les personnes âgées est limite déprimant malgré quelques scènes hilarantes.


Brüno la nouvelle comédie de Sacha Baron Cohen après Borat et Ali G Indahouse s'est complètement planté au box office aux US et en France. Pourtant je n'avais jamais vu autant de gens outré de plaisir dans une salle de cinéma y compris moi, le trash atteint un niveau inimaginable (la scène de présentation de Brüno et son amant ou la scène du zizi qui tourne par exemples!!!!) seul problème un certains nombres de choses sous entendus semblent passer à côté des spectateurs réservant de nombreuses blagues aux happy few: "il faut que je sois hétérosexuel comme Tom Cruise, Kévin Spacey ou John Travolta" (pas un rire dans la salle..) De même le dispositif de tournage n'est pas du tout explicité à l'intérieur du film. Combien de gens savent qu'il s'est vraiment incrusté dans les défilés des modes et qu'il a vraiment foutu la merde? etc pour chaque sketchs. On ne connaît jamais le degré de fiction de chaque scène et l'énormité de certaines situations est du coup évacué car l'intérêt de certaines scènes vient justement du fait qu'elles sont tournées en milieu "réel" alors que d'autres font immédiatement fausses "l'éviction de l'hôtel avec 5 caméras... " Derrière le sommet de vulgarité S.B.C dénonce la vacuité de la célébrité de la télévision, du charity business... etc les titres sont assez gros chaque scène correspondant à une dénonciation et on a souvent envie de dire "bien vu" (voir de crier au génie) faire de l'humour sur la communauté juive (hyper reac!?) en mettant Bruno en tenu juive orthodoxe fashionisé dans les rues de Jérusalem ou le communauté black U.S (hyper susceptible!?) Bruno adopte un bébé noir dans un talk show pour noir ou l'islamisme intégriste: Bruno interview un intégriste et demande des conseils pour faire un bon attentat; il faut le faire.

Bruno
ne tape pas forcément où c'est le plus facile comme la mode, ce chapitre ne fait d'ailleurs même pas dix minutes. Malgré beaucoup d'inégalité et un certains essoufflement Bruno restera comme un sommet du trash des années 2000's. Après à savoir si Bruno est gay ou anti-gay et à savoir l'effet qu'il aura sur l'homophobie c'est à double tranchant d'un coté une certaine visibilité: après ça tout le monde parait normal et gentil et de l'autre le fait d'avoir canalisé tout ce qu'il y a de pire chez certains gay réconfortera les Christine Boutin dans leur opinions et pourra en effrayé certains. BRAVO BRUNO


SOUVENIRS DE FRIBOURG



Un week-end en Allemagne entre deux semaines de 60 heures,
un petit saut de l'autre côté de la frontière où on essaye d'éviter
les fêtes de la bière: Offenburg l'après midi, Friburg la nuit,
et thermes de Bad Krosingen avec massage le dimanche.

MIMI EN TOURNAGE

En tournage à Strasbourg depuis le début du mois d'août
voilà pourquoi il n'y a plus rien sur mon blog depuis un moment.
Sur la saison 2 des Invincibles pour ARTE prévu
pour février 2010 je suis bientôt de retour.