4 juin 2009

ANTICHRIST


Alors oui, Lars Von Trier est un cinéaste. Il a fait de grands films. Mais il n'a plus rien à dire. Antichrist fait parti de ces films dont on doit choisir si l'on est pour ou contre, je préfère l'indifférence. Ni pour, ni contre, ni choqué. Lars Von Trier est un petit garçon qui se balade avec son seau de caca, de temps en temps il vous en balance un peu au visage et il éclate de rire.
L'antéchrist qu'est ce que c'est, c'est l'opposé du christ, c'est l'être humain où s'incarne le mal, le malsain. Son parti pris c'est de faire de la femme: l'antéchrist, tout à fait délibérément, alors oui le film est forcément misogyne à la lumière des événements contés.

Alors qu'un couple fait l'amour, leur enfant meurt en tombant de la fenêtre. Le femme (Charlotte Gainsourg) qui ne supporte pas le deuil se fait soigner par son mari (Willem Dafoe) thérapeute à ses heures. Alors ce qu'on croit être un récit potentiellement intéressant sur le deuil, sur le couple, se transforme en une ineptie grotesque de violence, de sexe, d'animaux sémi-décomposés, de mutilation, de poils pubien, de raies des fesses, de vagin, de pénis, de sorcières du moyen age. L'extrême violence comme métaphore de la douleur du deuil de l'enfant? J'en doute!

Ce gloubi gloubla inutile (sans oublier la méchante nature: la nature de la femme; vous suivez?) n'a pour point de fuite que le cinéaste lui même: LVT, qui ne sait plus quoi faire pour se faire remarquer (un pompeux hommage à Tarkovsky au générique !!!???)

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