11 octobre 2009

7 FILMS DE LA RENTREE






THE SEPTEMBER ISSUE: Un documentaire pour comprendre comment fonctionne le monde de la mode à travers la fabrication du numéro de septembre du vogue américain. On suit Anna Wintour la célèbre rédactrice en chef du magazine pendant 8 mois.


HOTEL WOODSTOCK: Le dernier Ang Lee jugé très moyen par l'ensemble de la critique m'a pourtant emballée: son énergie et sa légèreté m'ont complètement émue. Une manière de découvrir Woodstock côté coulisse au travers du jeune héros qui éclot de lui même grâce à l'événement.


TU N'AIMERAS POINT (EYES WIDE OPEN): Un beau film sur l'homosexualité dans le milieu juif orthodoxe. La passion d'un boucher pour un jeune voyageur qu'il héberge. Toute la complexité du problème dans CE microcosme socio-religieux et culturel est visible à l'écran. A savoir l'homosexualité n'existe pas et n'a pas de mot pour être nommé...


UN PROPHÈTE: Le favori à la palme d'or est un grand film, du moins c'est la résultante du nivellement par le bas de la production française. On suit le trajet d'une petite frappe pendant ses six ans en prison. Une trajectoire terrifiante où le quasi innocent détenu va devenir un grand bandit entre les clans corses et arabes. Un portrait terrifiant de la vie en prison qui semble plus de la provocation politique qu'une réalité précise tant le parcours du jeune homme (une histoire passionnante) est extra"ordinaire". Image parfaite, direction d'acteur parfaite et touche de poésie ça et là par l'incursion du fantastique; Jacques Audiard est définitivement mis en orbite comme meilleur cinéaste français. Brillant.


DISTRICT 9: Très bon film de SF. Le postulat de base qu'un vaisseau alien stationne au dessus de Johannesbourg depuis 20ans et que les aliens survivants sont des clochards qui cohabitent avec le population locale africaine dans des camps de réfugiés est déjà excellent. présenté comme un "documentaire" on retrouve les émotions de Cloverfield par le même traitement réaliste.


FISH TANK: Un des bon crus de Cannes 2009 à mon goût assurément. L'histoire d'une ado mal dans sa peau dans une banlieue en Angleterre qui tombe amoureuse du nouveau copain de sa mère. Oubliez toute de suite votre peur de voir un sous Ken Loach si le fond est le même le propos est tout autre. Ici Andréa Arnold s'intéresse aux déambulations et aux tourments d'une adolescente. Un drame plein de vie et sûrement pas consensuel, doucement mais sûrement le drame pointe son nez. Une véritable leçon de narration qui vous prendrera à la gorge dans un carde 1.33 sublime.


NON MA FILLE TU N'IRA PAS DANSER: Coupe de gueule de la saison, le dernier film de Honoré est insupportable. Un brouhaha sonore confus, une direction d'acteur distancière, un pseudo début, une scène de danse bretonne de 20 minutes et une fin qui n'en finit pas. L'ennui mortel des les premières scènes: des dialogues littéraires insupportables, un Julien Honoré cabotin parachuté par son frère, un caméo inutile de Louis Garrel. Marina Foïs agaçante, Jean Marc Barr ridicule. J'adore Chiara Mastroiani mais son personnage est à baffer. Et pourtant j'ai pu constater que le film résone comme un témoignage documentaire sur le chaos de la vie des jeunes chez les quinquas et le sexa que sont les amis de mes parents.

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