12 avril 2010

CINEMA BEST OF AVRIL

MOIS DE LA COMÉDIE FRANÇAISE





2010 est déjà riche en comédies françaises plutôt réussies, Mammuth survolant le tout haut la main. Quatre bonnes comédies françaises depuis un seul mois c'est assez rare pour être signalé moi qui boycotte en général tout ce que la France propose comme bouses (Camping 2, Le Mac, tous les films avec ou de Eric&Ramzy, tous les films avec ou de Michael Youn, les films de Kad&O...) bref la comédie française bien grasse. Si les trois premiers films sont des comédies plutôt honorable, Mammuth est un réussite exemplaire. Il y a plus que de la drôlerie dans ce film, l'absurdité et la bizarrerie provoque en moi une hilarité incontrôlable, dans la salle les gens se convulsent (rien vu de tel depuis Bruno). Dans Mammuth l'image parle, Kervern et Delépine ont un sens du cadre et de la composition qui a lui seul provoque le rire (le pot de départ, le deux chercheurs de métaux en plan large...) C'est à reculons qu'on énumérera les raisons qui m'ont fait aimer ce film pour lequel j'éprouve une empathie immédiate: un scénario brillant, un humour décapant, une pléiade d'apparitions réjouissantes (Poolvoerde, Adajni, Siné, une nièce complètement folle: Miss Ming...) et Gérard Depardieu au top. Il ne m'en faut pas plus.


MOIS DU FILM INDE U.S


( voir Juillet 2009 dans Archives)

Dépression, pédophilie, terrorisme, amour, traumatisme: ce sont tous les sujets abordés par Todd Solondz dans Life During Wartime. 10 ans après Happiness on retrouve les membre de la famille pour une nouvelle chronique de leur vie où Solondz manie toujours aussi bien le décalage, l'ironie et la provocation. Un vague ennui submerge quand même le film quand on connait déjà l'univers du réalisateur qu'on aimerai voir plus souvent.


Greenberg que j'ai découvert au festival de Berlin (en présence de Ben Stiller) est le nouveau film de Noah Baumbach réalisateur des Berkman se séparent et co-scénariste de Wes Anderson. Une comédie avec un dépressif est un exercice plutôt subtil mais ici réussi avec une prestation de Ben Stiller oscillant entre l'autisme, la maladresse et la pédanterie., on imagine mal quelqu'un d'autre que lui. Au travers cet homme qui traverse un gouffre existentiel, Baumbach livre une comédie sur la maturité à la mélancolie prononcée. Malgré l'ennui qui pointe son nez de temps en temps on suit avec intérêt sa rencontre avec le jeune aide ménagère qui s'occupe de la maison où il vit qui donneront quelques scènes plutôt cocasses.



A Berlin, au Berlinale Palast

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