2 avril 2008

THE DARJEELING LIMITED

Un des meilleurs films du mois de Mars avec Julia et There Will be Blood! est peut être bien celui-ci: le nouveau Wes Anderson, vous le connaissez surement depuis La Vie Aquatique, mais ce jeune réalisateur New Yorkais au minois d'adolescent, en est déjà a son cinquième film après Bottle Rocket, Rushmore et La Famille Tenenbaum. Certainement un des cinéastes américains les plus prometteurs de la jeune génération.

Le film est déjà sorti alors pourquoi en parler, tout simplement parce que c'est un coup de cœur et qu'il bien triste de voir couler des films comme Julia si vite au box office et qu'en ces temps de disettes pré-cannoise jetez vous plutôt sur ces films là que la ribambelle de daube populaire qui vous attendent.

En en croire Arnaud Despleschin qui a conseillé aux acteurs de son prochain film de visionner les films de Wes et qui animait la première du film au Cinéma des Cinéastes, Anderson est le génie américain; édité chez Criterion dès son deuxième film (la fameuse édition DVD qui prétend réconstituer La Pléiade en films) Anderson à construit en cinq films un univers cohérent, une troupe d'acteurs, un esprit narratif, un charme propre à ses films.

The Darjeeling Limited, prouve encore une fois la maitrise parfaite qu'entretient Anderson avec son art après le coup d'éclat de son dernier film.

C'est l'histoire de trois frères qui se retrouvent en Inde réunis par leur ainé pour un voyage spirituel de retrouvailles après la mort de leur père et qui vont voyager à bord d'un train le Darjeeling Limited, sans savoir qu'il partent à la rencontre de leur mère, exilée en bonne sœur dans un recoin perdu de l'Inde. La figure maternelle joué par Angelica Huston, si rare, objet de là quête comme dans le film précédent, inaccessible, éphémère est un délice qui vient fermer le film.
Sans tomber dans l'orientalisme qui viendrait épicer la vie des héros Anderson dans cette histoire à la trame limpide, teintée de beaucoup d'humour rend hommage à ses inspirateurs Satrajit Ray et Renoir dans ce périple en Inde au saveurs originales.

Le génie de Wes est de ne pas se poser la question entre réalisme et romantisme expliquait Despleschin, tout en étant dans un décors réaliste et dure (l'Inde) ses personnages vivent des intrigues romanesques. Selon moi c'est ce qui rend ses films si agréables, ce sont des fantaisies réaliste où l'on se laisse complètement emporter. laissez vous y aussi.


A savoir le film est précédé d'un court métrage (un prologue) à Paris avec Natalie Portman.


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