20 juillet 2009

GO GET SOME ROSEMARY

Deuxième long métrage des frères Safdie qui avaient présentés leur premier film l'année dernière à Cannes , The Pleasure of being robbed. Comme l'année dernière ils étaient à la Quinzaine des Réalisateurs. Tout le monde ne jure plus que par eux: éloge dans les Cahiers du Cinéma... etc. On compare les frères au meilleur des années 70 dans le cinéma indépendant américain: Cassavetes, rien de moins. Ils provoquent l'enthousiasme sur leur passage et sont extrêmement disponible, cinéphiles dévorant d'énergie ils parcourent le festival en long en large et en travers. Pas moins de six connaissances m'ont affirmé être très proche des frères Safdie pendant le festival, leur magnétisme semble irrésistible. J'avais moi même discuté avec eux en 2008 dans la nuit qui suivait la clôture de la Quinzaine, grâce à la carte de visite de Benny qui le présente comme un vendeur j'avais pu découvrir leur site web RED BUCKET FILMS où des dizaines et des dizaines de courts métrages de leur collectif (quasiment tous fait par eux) y sont présentés.

Go Get Some Rosmery est une fiction autobiographique où les deux frères se replonge dans leur enfance à l'époque où leur père ne les voyait que quelques semaines par an. Un portrait d'un homme déchiré, d'un couple, d'une famille dans la moiteur de New York au début des années 90. La mise en scène très agitée, très semblable à du Cassavetes, saisit la vie avec une virtuosité épatante, mais fini par brouillée un peu l'estomac. Aussi, le schéma de descente aux enfers lasse vite, le père allant de gaffe en gaffe avec ses gamins. Mais le portrait reste émouvant, extrêmement sensible et juste. Un très beau film.

Aucun commentaire: