11 septembre 2010

BENDA BILILI



J'étais curieux à Cannes en mai dernier de découvrir le nouveau film de Renaut Barret et Florent de la Tullaye dont j'avais découvert l'existence à Berlin en 2008 où ils présentaient Victoire Terminus: un documentaire sur des jeunes boxeuses en Afrique. On y découvrait une Afrique vu nulle par ailleurs, un espace temps complètement inconnu bouleversant. C'est dans cette même veine que Benda Bilili sort aujourd'hui et nous ouvre le voile sur la vie à Kinshasa de musiciens des rues qui vont devenir mondialement connu.
Les réalisateurs ont suivi le groupe pendant six ans sans savoir au début qu'ils feraient un film avec leurs images. Autre originalité du projet, l'implication des deux réalisateurs dans la vie du groupe: ils les encouragent, leurs font rencontrer des gens... etc et rien de tout ci n'est caché ou gommé bien au contraire. Comme la caméra d'ailleurs, elle ne cherche pas à être invisible elle est là et peut provoquer des réactions qui en disent long sur l'Afrique et les blancs aujourd'hui.
C'est pour toutes ses raisons et son optimisme débordant qu'il faut se jeter sur BENDA BILILI, une leçon de vie pleine d'humour.

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